Carnet de bord


Voici la publication de l'intégralité du carnet de bord retrouvé dans les affaires de Louis. 

Attention : ni le numéro de la pochette cuir (4483), ni l'imatriculation (F-AEEG), ni le numéro indiqué sur le carnet (171) ne correspondent au même appareil.

F-AEEG est l'immatriculation d'un Bréguet-Latécoère construit en juin 1922, détruit en avril 1923 à Malaga, mais il possédait le numéro 156. 

L'avion n°171 était immatriculé F-AEHC. C'était un Bréguet-Latécoère 14.B2 construit en septembre 1922. Il a été utilisé d'abord sur les lignes de Toulouse puis sur l'Aéropostale à Rio de Janeiro. Il a été retiré du service en décembre 1934.

Le carnet de bord commence le 28 septembre 1922 à Toulouse, or l'avion 171 sort d'usine la veille. Peut-on supposer que le carnet lui a été attribué ? carnet qui aurait été prévu pour un autre avion et non utilisé ?

Ce carnet de 72 pages se termine le 8 avril 1924 à Toulouse également. 

Les pages sont publiées dans l'ordre du carnet.

 

Les titres des colonnes sont :

  • Moteur : le premier moteur est le 3733, remplacé le premier octobre 1922 par le 6996 . Il y aura d'autres changements de moteurs.
  • Date
  • Etape : elle est indiquée par des initiales,  T (Toulouse), B (Barcelone), M (Malaga), A (Alicante), F (Fèz), C(Casablanca), R (Rabat), O (Oran).
  • Durée : durée de l'étape, ou bien durée du vol d'essai ou de révision de courte durée.
  • Pilote : on verra passer des pilotes célèbres de l'Aéropostale. Ici Poulin, Clavel, Parant, entre autres.
  • Observations du pilote : très précises.
  • Réparations effectuées : là aussi grande précision concernant la maintenance de l'avion. Par contre on ne sait pas quel est le mécanicien  qui s'en occupe.
  • Dates aéroplaces : la date avec l'aéroplace (on ne disait pas encore aérodrome, encore moins aéroport) où ont eu lieu la révision et les réparations.

 






















































2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je suis la petite fille de Magdelaine Alberge, la seconde femme de Louis Mialhe.
J'ai souvent rencontré Louis en Bretagne.
Je l'adorais !
Je découvre aujourd'hui son passé dont, en effet, il n'a jamais parlé.

Merci à vous pour ce travail de mémoire.

Catherine Roblot

C. Seguret-Lauque a dit…


Merci à vous, c'est très émouvant !
Chantal Séguret-Lauque